Cheval de l'armée...mais aussi cheval de travail! En effet, il serait dommage d'oublier le premier travail du haflinger qui était celui de seconder les paysans tyroliens.
De la fin du XIXème à la moitié du XXème siècle, le petit cheval blond des Alpes faisait parti de la vie agricole. Auxiliaire des travaux agricole la semaine, Il tirait la charrue comme son cousin le Noriker avait appri à le faire. Parfois, il menait les tombereaux gorgés de paille et de foin jusqu'à la ferme. Le dimanche, il avait l'honneur de devenir un véritable cheval d'attelage qui conduisait la famille au village. Même l'hiver rigoureux des hauts plateaux du tyrol ne faisait pas peur au petit cheval rustique. Les routes devenues impraticables pour les roues de l'attelage, il était attelé à de petits traineaux.
La seconde moitié du XXème siècle et l'avènement de la motorisation eurent raison de l'emploi du cheval dans l'agriculture. Au même titre que ses cousins de trait, le haflinger s'est vu petit à petit remplacé par des tracteurs de plus en plus performants. Mais même si la disparition de la traction animale fut effective en totalité dans la plupart des exploitations agricole, elle fut moindre en haute montagne. Là ou le tracteur ne passait pas..le Haflinger passait. Cette qualité lui vaut d'être aujourd'hui encore très apprécié par les agriculteurs alpins et d'être encore parfois présent à leurs cotés. Et même s'il tire moins la charrue et les tombereaux, il reste la fiérté locale et le fidèle compagnon des loisirs du peuple tyrolien.